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Le fer forgé doit son histoire à plus de 1000 ans d'évolution, au cours desquels les techniques, les assemblages, l'esthétique ne cessent de se transformer. L'age du fer débute aux environs de 800 avant JC. Le fer est l'un des métaux les plus abondants de la croûte terrestre. Il représente 5 % de sa composition.
Ce métal apparaît assez tard dans l’histoire de la métallurgie, longtemps après le cuivre, l’étain ou le bronze.
C’est vers 1700 à 1500 avant notre ère que se situe la naissance de la métallurgie du fer qui succède à l’âge du Bronze. Découvert par des montagnards habitant le sud du Caucase (les Chalybes).
En Europe, c'est au Ve siècle avant notre ère, que le travail du fer atteint son plein épanouissement : la civilisation de la Tène qui succède à la période de Hallstatt, plus vieille de quatre siècles, peut être considérée comme le véritable âge du Fer.
L'histoire du fer forgé se déroule sur une période de près de 1000 ans, au cours desquels les techniques, les assemblages, l'esthétique ne cessent de se transformer. Il est intéressant de savoir que ces évolutions ont toujours été liées de près aux modes de production du fer.
L’évolution de la sidérurgie est sans doute l’un des faits essentiels de l’histoire des techniques au cours de la Renaissance.
Elle voit le jour au XVème siècle grâce à la découverte, fortuite mais majeure.
Ce nouveau procédé de « moulage » permettra la fabrication de toutes sortes d'objets : marmites, boulets de canons, chenets, tuyau… C'est la révolution du « Haut-Fourneau ».
En 1786, trois savants français, établirent la définition exacte du trio Fer-Fonte-Acier.
Cependant, au XIXème siècle, grâce au procédé « Bessemer » l'acier bénéficie d'un développement spectaculaire et s'impose rapidement.